L’école du chat du Boulonnais séduit les communes

Par la Voix du Nord, le 30/01/2017

L’association, créée début 2012, a pour vocation de recueillir, identifier, et stériliser les chats errants. Lors de la dernière assemblée générale, devant une partie des 65 adhérents, elle a présenté les différents  objectifs  pour 2017.

laecb-seduit-les-communes

En 2016, cent quinze chats sont devenus « libres » et cent cinquante-sept ont été adoptés grâce à l’école du chat du Boulonnais.

Les bénévoles sont les bienvenus, et ce pour différentes « missions ». Que ce soit pour travailler au suivi d’adoption ou au suivi des familles d’accueil, pour devenir trappeur ou pour accueillir un chat le temps de lui trouver un foyer, les activités ne manquent pas. D’autant que les mairies sont de plus en plus sollicitées pour que la fourrière ne soit plus la seule alternative au devenir de ces animaux. « Il est déjà arrivé que l’on nous demande d’extraire des chats dans des quartiers à forte densité de population et, l’année suivante de nous demander d’en réintroduire, face à la prolifération de rats et autres rongeurs », confiait une des responsables de l’Association de l’école du chat du Boulonnais (AECB).

Ne pas confondre le chat libre et le chat errant
Les bénévoles ont gagné en crédibilité vis-à-vis des communes qu’ils tentent de séduire, notamment grâce au statut de « chat libre » et un nouvel article de loi visant à les différencier des chats errants. Dorénavant, le maire peut prendre un arrêté visant à prélever les chats non identifiés et les faire stériliser avant de les relâcher dans ces mêmes lieux. Ils ne se reproduiront plus, se bagarreront moins, ne marqueront plus leur territoire et seront moins l’objet de contaminations.
La mairie de Saint-Martin-Boulogne a fait voter par son conseil municipal, il y a deux ans, la signature de la convention avec l’école du chat du Boulonnais : « Le système est maintenant bien rodé. Ce sont souvent les particuliers qui nous appellent et les chats sont attrapés puis soignés par un vétérinaire référant avant d’être relâchés. Ils sont traités de manière beaucoup plus civilisée qu’auparavant », précise Éric Lecerf, directeur général des services saint-martinois. «  Une convention est également signée avec l’association 30 millions d’amis qui finance le coût des soins réalisés.  »

École du chat du Boulonnais – 28 rue de la Marne à Condette.

Facebook : école du chat du Boulonnais.

 

Laisser un commentaire