Par La Voix du Nord | Publié le 14/03/2015
Peu de maires le savent, mais la législation a évolué récemment en matière de chats errants, dont les mairies doivent assurer la régulation. Jusqu’ici, après les avoir capturés, ils pouvaient les envoyer à la fourrière comme ils le voulaient. Mais le code rural a été modifié par arrêté du 3 avril 2014, avec prise d’effet au 1er janvier. Il stipule que les animaux errants « ne peuvent être conduits en fourrière que dans la mesure où le programme d’identification et de stérilisation (…) ne peut être mis en œuvre ».
En clair, comme le résume Virginie Tiberghien, chargée de relations à l’association L’École du chat du Boulonnais, « la fourrière doit devenir l’exception ». Les maires sont d’abord tenus de capturer les chats pour les stériliser et les remettre sur site.
L’École du chat s’apprête à envoyer un courrier à tous les maires pour leur rappeler cette obligation. Elle se propose d’assurer cette mission pour les mairies, avec l’aide de ses bénévoles et du service animalier Opale capture.
« Il faut savoir que la mise en fourrière et l’euthanasie d’un chat coûtent plus cher au contribuable que sa stérilisation », assure Isabelle Hochard, la présidente. Son association a déjà signé une convention avec les mairies de Saint-Étienne-au-Mont et Saint-Martin-Boulogne, ainsi qu’avec le bailleur social Pas-de-Calais Habitat.