Boulonnais : chaque matin, ils apportent le petit-déjeuner aux chats errants (VIDEO)

Par La Voix du Nord | Publié le 14/03/2015

À Équihen-Plage, comme dans six autres communes du Boulonnais, des bénévoles de L’École du chat se relayent pour, chaque matin, venir nourrir et soigner les chats sauvages. Plus de 200 animaux stérilisés sont suivis par l’association. Une bonne manière de réguler les colonies sans passer par l’euthanasie.

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Quand Daniel Conan se gare sur le parking de la plage d’Équihen, chaque vendredi matin, à peine a-t-il posé un pied à terre qu’il est assailli par un troupeau de chats affamés. «  Ils reconnaissent la voiture  », dit-il d’un air amusé.

Dans son sac, le retraité boulonnais a de bons arguments pour attirer les matous. «  Ce matin, j’ai apporté une dizaine de boîtes de pâtéedu poisson, du lait chaud et même de la viande crue, c’est leur dessert !  », précise-t-il en jetant les morceaux de bœuf à ses pieds.

Daniel est membre de l’association L’École du chat du Boulonnais. Il fait partie de la demi-douzaine de bénévoles qui se relayent pour nourrir cette colonie, qui compte environ 25 félins. Avant, c’était son épouse qui s’en chargeait. «  Mais elle ne vient plus, ça lui fait trop mal au cœur  », précise-t-il.

Ils n’ont pourtant pas l’air malheureux ces félins. Il y a deux ans, la mairie leur a même aménagé une petite cabane rien que pour eux, pour qu’ils puissent manger et dormir au sec. Et des caméras de surveillance dissuadent ceux qui sont tentés d’abandonner leur chat ici.

Des colonies de ce type, il en existe aussi au Portel, à Condette, Boulogne, Saint-Étienne-au-Mont, Marquise, Hardelot… Environ 220 animaux ont été recensés par l’École du chat qui, en vertu d’accords avec les mairies, a mis en place une organisation pour les nourrir, les soigner et surtout les stériliser.

L’association prend en charge une partie de la nourriture – que les bénévoles complètent – ainsi que les frais de vétérinaire, la fondation Brigitte Bardot couvre les stérilisations. Un suivi qui permet d’empêcher la prolifération des chats et leur évite la case « fourrière », qui se solde souvent par une euthanasie. Ces félins sont en effet souvent trop sauvages pour être adoptés. Ce qui ne leur ôte pas le droit de vivre.

 

 

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