Diagnostic de la condition féline dans le Boulonnais

Présentation de l’Ecole du Chat du Boulonnais

C’est une Association loi 1901, créée en 2012, reconnue d’intérêt général. Ses missions sont de :

  • Limiter et réguler la prolifération féline en stérilisant et tatouant les chats errants, qui acquièrent le statut de Chat libre et citoyen,
  • Assurer la protection et le suivi sanitaire de ces populations,
  • Sensibiliser les propriétaires de chats à l’identification et à la stérilisation, les impliquer dans la régulation des surpopulations félines urbaines,
  • Prendre en charge les chats domestiques abandonnés.

En six années d’existence, le bilan du travail réalisé sur le terrain est impressionnant : plus de 1500 chats ont été pris en charge : 50 % d’entre eux ont été adoptés. 35 % ont été identifiés, stérilisés et remis sur le terrain, dans le cadre des campagnes de stérilisation.

Année

Nombre de chats pris en charge

Chats libres

Adoptions

2012

57

29

27

2013

269

100

72

2014

277

104

162

2015

276

78

139

2016

292

115

157

2017

404

132

240

 

1575

558

797

L’Ecole du chat est aujourd’hui un partenaire incontournable. 90 % des chats qui sont pris en charge proviennent du territoire de la communauté d’agglomération du Boulonnais.

Depuis l’avancée réglementaire du Code Rural* entrée en vigueur le 1er janvier 2015, les chats n’ont plus vocation à être envoyés en fourrière.

« Les chats non identifiés, sans propriétaire ou sans détenteur, vivant en groupe, dans des lieux publics, sur le territoire d’une commune, ne peuvent être capturés qu’à la demande du maire de cette commune.

Consultez l’instruction technique NOR AGRG1407261A

L’Ecole du chat du Boulonnais propose la mise en œuvre de campagnes de stérilisation pour réduire la prolifération féline. Les chats sont trappés, identifiés, stérilisés et remis sur place. Ils acquièrent le statut de chat libre. Un chat libre bénéficie d’un statut officiel reconnu par la loi du 6 janvier 1999, qui lui apporte une protection juridique. Il a un propriétaire légal : l’association ou la commune.

Les campagnes de stérilisation offrent une alternative à l’extermination systématique des chats en fourrière qui n’apporte aucune solution durable puisque les sites de capture sont aussitôt recolonisés par d’autres individus.

Les campagnes de stérilisation sont une solution éthique et économique. Elles permettent une gestion durable des populations félines. Les avantages de cette gestion sont nombreux :

  • La diminution du nombre de chats errants qui se fixent sur le territoire et évitent la colonisation par de nouveaux individus,
  • Les nuisances sonores et olfactives liées à la présence de chats non stérilisés disparaissent,
  • L’intégration de l’animal et son rôle social et écologique, dans les zones urbaines se trouvent confortés (contrôle des populations de rongeurs).
  • Les populations sont suivies et surveillées par l’association et des protecteurs, qui assurent le nourrissage, le contrôle sanitaire et donc la sédentarisation sur le territoire.

Depuis, le 1er janvier 2015, L’Ecole du chat du boulonnais propose la signature de conventions de stérilisation et a commencé à proposer ces conventions sur le territoire de la  communauté d’agglomération, où le problème de prolifération féline est le plus préoccupant.

Sur le territoire de la communauté d’agglomération, 16 communes sur 21 ont signé ou sont en passe de le faire. Sur les territoires de Desvres / Samer et Marquise, l’association commence tout juste à les contacter.

 

Diagnostic de la condition féline dans le Boulonnais

Le contexte français en 2016

67 millions de français
(28,5 millions de ménages)

  • 26,1 % des foyers ont au moins un chat
  • 22,4 % des foyers ont au moins un chien

image1

La population féline ne cesse de croître

En 2016, la France compte :

  • 13,5 millions de chats sociables
  • 7,3 millions de chiens

 

Nombre de chats et chiens en France (en millions)

2010

2012 2014

2016

Chiens

7,59

7,42 7,26

7,34

Chats

11,96

11,41 12,68

13,48

Source : Facco / Kantar TNS

En 2016, le nombre de chien s’est stabilisé, après avoir plusieurs années de décroissance. Par contre, la population féline a augmenté de :

  • 4,11 % entre 2010 et 2012
  • 11, 2 % entre 2012 et 2014
  • 6,3 % entre 2014 et 2016

Entre 2004 et 2014, la population féline a crû de + 28 %. On comptait 9,9 millions de chats en France en 2004.

 

Les animaux errants en France

Ils sont définis par l’article L211-23 du code rural et de la pêche maritime :

Pour le chien, il s’agit de :

  • Tout chien, en dehors d’une action de chasse ou de la garde ou de la protection du troupeau, qui n’est plus sous la surveillance effective de son maître, se trouve hors de portée de voix de celui-ci ou de tout instrument sonore permettant son rappel, ou qui est éloigné de son propriétaire ou de la personne qui en est responsable d’une distance dépassant cent mètres.
  • Tout chien abandonné, livré à son seul instinct, sauf s’il participait à une action de chasse et qu’il est démontré que son propriétaire ne s’est pas abstenu de tout entreprendre pour le retrouver et le récupérer, y compris après la fin de l’action de chasse.

Pour le chat, il s’agit de :

  • Tout chat non identifié trouvé à plus de deux cents mètres des habitations
  • Tout chat trouvé à plus de mille mètres du domicile de son maître et qui n’est
    pas sous sa surveillance immédiate
  • Tout chat dont le propriétaire n’est pas connu et qui est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d’autrui.

 

Le taux d’identification en France

L’I-CAD, fichier d’identification des carnivores domestiques, a mené une étude avec TNS/Sofres pour réaliser un grand état des lieux sur l’identification des chiens et chats en France en septembre 2016.

Le constat principal est que 75% des propriétaires de chiens et 50% de chats sont au courant que l’identification est obligatoire, mais ce n’est pas pour autant que tous ces animaux sont identifiés. En effet, 88% des chiens sont pucés, tatoués ou les deux. Pour les chats, la proportion est divisée par deux… pour atteindre seulement les 46%. Un quart des personnes interrogées lors de l’étude (24%) ont déjà perdu un chat ou un chien, or 81% des animaux identifiés sont retrouvés, contre seulement 59% pour les animaux non identifiés.

En dépit du caractère obligatoire de l’identification, tous les propriétaires ne trouvent pas forcément cela nécessaire: 1 propriétaire sur 3 s’en passe car leur animal ne s’éloigne jamais de chez eux. Le second frein majeur à l’identification est le prix de l’acte, parfois considéré comme trop onéreux. C’est le cas pour 22% des possesseurs de chiens et 17% des propriétaires de chats non identifiés. Le prix moyen acceptable basé sur les réponses des personnes interrogées par TNS/Sofres est de 37 euros pour les possesseurs de chiens, et de 31 euros pour les propriétaires de chats.

 

Le taux de stérilisation en France

Selon le sondage TNS/FACCO 2013, qui fait cette estimation tous les 5 ans, le taux de stérilisation du chat dans les foyers français est de 74,2%, en augmentation de 2 points par rapport à 2008.

Une analyse plus poussée croisant plusieurs enquêtes en Juin 2016 par Royal Canin, nous renseigne sur la provenance des félins dans les foyers français :

La majorité des propriétaires indiquent que leur animal provient à :

  • 54,3% de proches amis ou voisins
  • 26,2% de l’accueil d’un animal perdu ou trouvé
  • 8,4% l’ont adopté dans un refuge.
  • 6,6% que leur chat est né dans le foyer,
  • 2,2% qu’il est issu d’un élevage et
  • 1,3% qu’il a été acquis auprès d’un vétérinaire.

Avec ses chiffres issus de l’enquête Royal Canin, on peut donc déterminer que la stérilisation dépend principalement du bon vouloir de 90 % des propriétaires.

Les causes profondes de la prolifération féline sont :

  • les personnes irresponsables, inconscientes ou sans scrupules, qui ne stérilisent pas leurs chats et qui les laissent divaguer sans aucun contrôle,
  • Le manque de moyens financiers pour identifier et stériliser,
  • Les abandons sauvages,
  • Les fausses idées comme la stérilisation “contre nature” ou la nécessité absolue pour une femelle d’avoir une portée dans sa vie.

 

Le contexte Boulonnais

image2

En extrapolant encore ces chiffres, on peut estimer le nombre de chats sociables non stérilisés à presque 8000 chats dans le Boulonnais.

 

Le taux d’entrée en fourrière en France et dans le Boulonnais

Selon la publication du ministère de l’intérieur et du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt le guide « Fourrière animale » à l’attention des maires, le nombre d’animaux en divagation ou perdus est estimé à 1 animal pour 250.

Cet indice est régulièrement utilisé par les collectivités territoriales pour calculer la capacité d’accueil en fourrière d’un territoire, en tenant compte du délai franc de garde de 8 jours ouvrés de chaque animal (art. L. 211‐25 du CRPM).

Théoriquement pour 161200 habitants, nous devrions avoir 645 entrées en fourrière par an dans le Boulonnais.

Tableau des entrées en fourrière à la fourrière de l’Ecuelle Trouée

 

2011

2014

2016

Entrées Chiens

678

575

627

Entrées Chats

660

621

489

Total

1338

1196

1116

Source : communauté d’agglomération du Boulonnais

  • En 2011 : ce taux est supérieur de 52 % à la norme nationale
  • En 2014 : ce taux est supérieur de 47 % à la norme nationale
  • En 2016 : ce taux est supérieur de 43 % à la norme nationale

La capacité d’accueil de la Fourrière de l’écuelle trouée* à St Martin Boulogne est de 13 boxes pour chiens et 23 chatières. En respectant le délai de garde de huit jours ouvrés, au grand maximum, la fourrière peut donc accueillir 390 chiens par an et plus de 690 chats ! En 2016, la fourrière de L’Eccuelle Trouée a accueilli 627 chiens…

*Source : Règlement de la fourrière sur le site de CAB

En comparaison, la fourrière de la SPA Canche Authie, (250 communes / 150 000 habitants) a une capacité d’accueil équivalente pour les chiens et deux fois moins importantes pour les chats !

Le taux d’entrée en fourrière dans le Boulonnais a diminué de 25 % entre 2011 et 2016, alors que la population féline a augmenté en France de plus de  15 % pendant cette même période grâce à l’action des associations de protection animale sur le terrain.

 

Le taux de mortalité en France et dans le Boulonnais

C’est une donnée nationale particulièrement compliquée à obtenir. Il ne faut pas se le cacher. Seuls, les Bilans des Opérations protection animale vacances 2015 et 2016, nous donnent une indication sur le taux de mortalité en France dans les fourrières.

 

Le devenir des animaux en France dans les fourrières françaises

 

BILAN OPAV 2015

BILAN OPAV 2016

 

CHIENS

CHATS CHIENS

CHATS

Rendus propriétaire

54,1 %

5,2 % 56,7 %

11,3 %

Transférés en refuge

37,5 %

41,1 % 33,2 %

39,9 %

Euthanasies sanitaires

5,0 %

35,9 % 3,8 %

28,0 %

Euthanasies autres motifs

1,6 %

10,4 % 3,4 %

7,8 %

Restant au 31 décembre

1,8 %

1,9 % 4,0 %

3,1 %

Taux de mortalité

6,6 %

46,3 % 7,2 %

35,7 %

 

Le devenir des chats entrés à la Fourrière dans le Boulonnais entre 2011 et 2016

 

2011

2014

2016

Chats restitués

8%

7%

9%

Chats adoptés

7%

13%

23%

Chats euthanasiés

46%

80%

38%

Chats « morts naturelles »

38%

29%

Taux de mortalité

84%

80%

67%

 

Le devenir des chiens entrés à la Fourrière dans le Boulonnais entre 2011 et 2016

 

2011

2014

2016

Chiens restitués

62%

60%

62%

Chiens adoptés

12%

26%

26%

Chiens euthanasiés

19%

14%

11%

Chiens « morts naturelles »

6%

0%

Taux de mortalité

25%

14%

11%

Si le taux de mortalité en fourrière des chats entre 2011 et 2017 a diminué de 23 %, il est encore 30 % plus important que la moyenne nationale. Pendant cette même période, la fourrière disposait d’une partie refuge !

 

La capacité en refuge dans le Boulonnais depuis le 1er juillet 2017

Capacité d’accueil en refuge dans le Boulonnais comparé à d’autres refuges de la région

Pays Boulonnais St Omer Canche Authie
 

Nombres de communes

74 communes  

73 communes

 

210 communes
Les refuges SPA du Moulin Wibert SPA  « Le Brockus » SPA Canche Authie
Capacité chien 15 box ( 24 chiens) 37 box ( 50 chiens ) 80 chiens
Capacité chat Chatterie de 60 à 70 chats Chatterie de 120 chats Chatterie de 120 chats

La capacité en refuge est largement insuffisante dans le Pays Boulonnais. Sur les refuges SPA de St Omer ou celui de la Canche Authie, la capacité est double et suffit à peine à couvrir les besoins de leurs propres territoires. En aucun cas, ils ne prendront (et ne prennent) en charge des chats émanant de la Fourrière du Pays Boulonnais.

 

Les avancées réglementaires du code rural

Depuis l’arrêté du 3 avril 2014, les chats n’ont plus vocation à être envoyées en fourrière.

Annexes de l’arrêté du 3 avril 2014 fixant les règles sanitaires et de protection animale auxquelles doivent satisfaire les activités liées aux animaux de compagnie d’espèces domestiques relevant du au IV de l’article L214- 6 du code rural et de la pêche maritime.

Entrée en vigueur : Le 1er janvier 2015.

« Les chats non identifiés, sans propriétaire ou sans détenteur, vivant en groupe, dans des lieux publics, sur le territoire d’une commune, ne peuvent être capturés qu’à la demande du maire de cette commune. Ces animaux ne peuvent être conduits en fourrière que, dans la mesure où le programme d’identification et de stérilisation  prévu à l’article L211-27 du code rural et de la pêche maritime ne peut être mis en œuvre. »

Une instruction technique du Ministère précise les modalités d’application et demandent aux gestionnaires de fourrière de décrire les actions conduites pour tendre à un taux d’euthanasie le plus faible possible.

La présente instruction technique est destinée à éclairer les modalités d’application de l’arrêté du 03/04/2014 cité en objet.

Textes de référence :- Code rural et de la pêche maritime (CRPM) notamment les articles L.214-6IV, R.214-29, R.214-30, R.214-30-3, R.214-22, – Arrêté du 03 avril 2014 fixant les règles sanitaires et de protection animale auxquelles doivent satisfaire les activités liées aux animaux de compagnie d’espèces domestiques relevant du IV de l’article L214- 6 du CRPM.

CHAPITRE V :   Dispositions spécifiques aux   fourrières 

« Les maires sont invités à préciser les obstacles à la mise en œuvre d’un programme d’identification et de stérilisation prévu à l’article L211-27 du CRPM, lorsque des chats vivant en groupe dans des lieux publics, sont capturés et mis en fourrière. »

« La gestion du devenir des animaux est aussi un élément fondamental pour une fourrière, aussi pour sensibiliser leur responsable, ce dernier doit rédiger un court document (une ou deux pages maximum) qui décrit les actions conduites pour retrouver les propriétaires et les liens pris avec des refuges pour leur confier les animaux dont les propriétaires n’ont pas pu être contactés. Comme pour les refuges, une obligation avec mise en demeure sur ce point ne pourra intervenir qu’en cas de constat de non conformités sur les résultats observés sur ces sujets (fourrières surpeuplées ou présentant un taux d’euthanasie qui apparaît trop élevé, ce dernier devant être le plus faible possible). »

 

L’action de l’Ecole du Chat du Boulonnais

En six années d’existence, le bilan du travail réalisé sur le terrain est impressionnant : plus de 1500 chats ont été pris en charge : 50 % d’entre eux ont été adoptés. 35 % ont été identifiés, stérilisés et remis sur le terrain, dans le cadre des campagnes de stérilisation.

Année Nombre de chats pris en charge Chats libres Adoptions
2012

57

29

27

2013

269

100

72

2014

277

104

162

2015

276

78

139

2016

292

115

157

2017

404

132

240

 

1575

558

797

L’ensemble des chats pris en charge par l’Ecole du Chat du Boulonnais sortent de l’association identifiés et stérilisés ou avec une obligation à la stérilisation sous forme de chèque de caution.

L’AECB a soigné, stérilisé, identifié pour plus de  50 000 € cette année. A cette somme, il faut ajouter une centaine de bons de stérilisations délivrés directement au nom de l’AECB en  provenance des grandes fondations nationales de protection animale (Fondation Brigitte Bardot, Fondation Bourdon et 30 Millions d’amis), auxquelles il faut ajouter tous les bons de stérilisation dans le cadre des conventions 30 millions d’amis / communes. L’Ecole du Chat du Boulonnais représente une force de plus de 60 000 € pour la protection féline dans le Pays Boulonnais.

Au 31 décembre 2017, 558 chats libres ont été stérilisés sur le territoire de la communauté d’agglomération en 5 ans.

 

Association de protection animale et devenir des chats pris en charge

Comparatif du devenir des chats entre la fourrière de l’Ecuelle Trouée et une commune conventionnée avec l’Ecole du Chat/30 Millions d’amis

2016 Fourrière Commune conventionnée
Chats restitués

9%

2%

Chats adoptés

23%

51%

Chats libres

0 %

34%

Chats euthanasiés

38%

0%

Chats morts de maladie

29%

13%*

Taux de mortalité

67 %

13 %

*6 dont une portée de 5 (typhus)

Le nombre d’entrée et le taux de mortalité diminue de façon considérable, dès lors qu’une association de protection animale intervient dans la gestion des populations errantes.

Comparatif Fourrière refuge avec une gestion publique / Fourrière et refuge géré par une association de protection animale.

2016 Pays Boulonnais Canche Authie

Nbr habitants

160 000

150 000

Entrée chien fourrière

627

382

Abandon chien

0

110

Récupéré par leur propriétaire

389

205

Euthanasie chien

162

13

Mort « naturelle »

66

11

Taux de mortalité en fourrière

12 %

6,28 %

Entrée chat fourrière

489

483

Abandon chat

17

Récupéré par leur propriétaire

44

13

Chat libre

0

52

Euthanasie

189

101

Mort «  naturelle »

142

113

Taux de mortalité en fourrière

67 %

44 %

Les actions simples à mettre en œuvre

Au niveau des communes :

  • Inciter les communes à signer une convention de campagne de stérilisation – identification avec 30 millions d’amis,
  • Informer les communes sur leurs obligations et sur les avancées du code rural,
  • Faciliter la mise en place d’un refuge.

Au niveau de la population locale :

  • Des actions pédagogiques dans les écoles contre la maltraitance animale,
  • Des actions de sensibilisation du public à l’identification (affichage sur les sites internet des mairies, dans les mairies, articles dans les bulletins municipaux, etc),
  • Des campagnes de stérilisation des chats domestiques, pour les foyers à revenus modestes.

Au niveau de la fourrière

  • Améliorer la recherche des propriétaires des chats non identifiés avec l’utilisation de groupes sur les réseaux sociaux ou d’un site où des photos des chats entrés en fourrière seraient diffusées. Ce système de recherche est utilisé par un grand nombre de fourrières gérées par des sociétés de protection animale. Actuellement, il est impossible d’obtenir une photographie des animaux détenus en fourrière, même pour les animaux qui sont proposés aux associations.
  • Améliorer la transparence sur les entrées en fourrière, la provenance des animaux et le transit en fourrière. Toutes les données statistiques obtenues par l’A.E.C.B. l’ont été par l’intermédiaire de journalistes. Les courriers et mails ont bien du mal à aboutir.
  • Ouvrir l’accès au registre de la fourrière et fournir les villes et rues de provenance des animaux ramassés pour permettre aux associations d’agir en priorité où c’est nécessaire.
  • Proposer les animaux aux associations plus rapidement, dès que le délai légal de garde est terminé. Certains chats passent plusieurs semaines en fourrière, dans des petites cages.
  • Collaborer avec les associations locales sur le terrain pour assainir progressivement la situation sur le terrain.

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