Par La Voix du Nord | Publié le 28/01/2013
La stérilisation comme remède contre la prolifération des chats. C’est en tout cas ce que croit Isabelle Hochart.
Avec son association L’École du chat du Boulonnais, elle a fait stériliser 63 félins en un an. Un moyen, selon elle, qui contente tout le monde, ceux qui aiment les chats et ceux qui les détestent. Cela évite qu’il y en ait trop et que cela porte préjudice à l’environnement ». Une prolifération parfois source de cruauté envers les félins… «Ce n’est pas ça qui va faire changer d’avis les gens malveillants», nuance Isabelle Hochart.
«Des pétitions contradictoires»
Comme d’autres associations de la région, L’École du chat est généralement contactée par des particuliers, «souvent des amoureux des bêtes», qui signalent les félins errants, qui sont ensuite traqués et emmenés chez les vétérinaires pour être stérilisés et identifiés. Puis ils sont relâchés dans leur lieu d’origine. Pour la présidente de l’association : «Ce sont les mairies qui devraient faire des campagnes de stérilisation de chats.» À Caudry, on a pris les devants. Le 1er décembre dernier, la municipalité a signé une convention avec la Société de défense des animaux et le SRVEL section Nord (syndicat de vétérinaires) pour mener une campagne de stérilisation des félins. À l’origine de cela, «des pétitions contradictoires», souligne le maire, Guy Bricout. «On en a eu dans certains quartiers car des gens trouvaient qu’il y avait trop de chats. Au quartier Maupassant, les gens se plaignaient d’empoisonnement…» Un sujet devenu très sensible qui s’est réglé rapidement, selon l’élu. La municipalité n’a pas eu à intervenir pour l’heure. Depuis la signature, plus rien.
En centre-ville, avant, on avait des barquettes de nourriture pour chats qui traînaient… C’est peut-être l’hiver aussi, pas la période où les chats prolifèrent», tempère-t-il. De son aveu même, l’idée de la convention, c’était aussi pour apaiser les tensions.